CAPES/AGREG Histoire-Géographie 07/08
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CAPES/AGREG Histoire-Géographie 07/08

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 SUJET DE CONCOUR BLANC MEDIEVALE

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julie

julie


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Date d'inscription : 19/10/2007
Localisation : Paris X

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MessageSujet: SUJET DE CONCOUR BLANC MEDIEVALE   SUJET DE CONCOUR BLANC MEDIEVALE Icon_minitimeVen 9 Nov - 18:37

Pour ceux qui n'auraient pas pu avoir cours aujourd'hui ou qui n'ont pas eu le mail de M.Dumezil.....bon courage et à lundi! Wink

Concours blanc d’Histoire Médiévale
9 novembre 2007

CAPES


Dissertation de CAPES (5 heures)

Centre(s) et périphérie(s) dans l’Empire byzantin (milieu du VIIIe siècle – 1204)

NB : les documents fournis ne constituent pas une approche exhaustive du sujet. Il n’y a pas lieu d’en faire un commentaire spécifique.

DOCUMENT N°1 : Vie du patrice Nicetas
. Il naquit en Paphagonie, de parents pieux et amis de Dieu. On le dit descendant de l’impératrice Théodora. Quand il eut grandi et fait ses études, à l’âge de dix-sept ans, il se rendit dans la capitale. Irène, qui tenait alors le sceptre impérial, apprit que le jeune homme était eunuque – l’ayant été fait par l’initiative de ses parents – ; elle le prit sous sa protection, et il ne tarda pas à devenir le premier des oikeioi. Parvenu à la dignité de patrice, il fut promu stratège de Sicile. Alors déjà il menait une vie vertueuse et agréable à Dieu ; il aurait voulu recevoir la tonsure monastique, mais il n’y fut pas autorisé par les souverains Nicéphore et son fils Staurakios. Plus tard, Michel, parvenu au pouvoir, finit par céder à ses instances et consentit qu’il se fît moine, à condition de ne pas quitter Constantinople.

DOCUMENT N°2 : Chrysobulle d’Alexis Ier Comnène
Le proèdre et katépanô d’Abydos, Léon Képhalas, en récompense des exploits qu’il a accomplis dans la place de Larissa, quand celle-ci était assiégée par le maudit Bohémond et toute l’armée franque, a reçu la commune de Chostiani, dans le thème de Mogléna. Il a en mains l’ordonnance, revêtue de ma signature, qui lui fait cette donation, et le praktikon, établi par le vestès Pierre, qui donne la liste des parèques, peu nombreux et de la dernière catégorie, établis sur le territoire de cette commune. Il a demandé que, pour plus de sûreté, cette donation lui fût confirmée par un chrysobulle, et il a paru juste de le lui accorder.

DOCUMENT N°3 : Livre de l’Éparque. Sur les bouchers
Défense aux bouchers d’attendre à Nicomédie ou en d’autres villes les marchands qui viennent du dehors vendre les troupeaux de moutons. Qu’ils aillent les rejoindre au-delà du Sangarius, afin que la viande se vende à meilleur marché. La différence de prix qui en résultera doit profiter aux bouchers, et non aux marchands.
Que les marchands de moutons vendent leurs bêtes à certains acheteurs et ne fassent le commerce que par leur intermédiaire. Ils n’empêcheront pas les campagnards de venir dans la capitale et d’y vendre leurs moutons.

DOCUMENT N°4 : La foire annuelle de Saint-Démétrius à Thessalonique d’après le Timarion
Descendu de mon observatoire pour voir de plus près, je vis les sortes les plus variées d’étoffes et de tissus pour hommes et pour femmes ; tout ce qui vient de Béotie et du Péloponnèse ; tout ce que d’Italie les navires apportent en Grèce. Mais la Phénicie envoie aussi beaucoup, et l’Egypte, l’Espagne et les Colonnes d’Hercule, où sont tissées les plus belles pièces. Ces produits, les marchands les apportent directement des pays producteurs dans l’ancienne Macédoine et à Thessalonique. Mais le Pont-Euxin contribue aussi à l’éclat de la foire, en envoyant ses marchandises qu’apportent des caravanes de chevaux et de mulets.

DOCUMENT N°5 : Lettre de Léon de Synada à l’empereur Basile II
J'espérais et rêvais, revenant après longtemps dans la capitale voir ce qui m'importait le plus; l'Empereur était le plus considérable de ces objets et un empereur qui revenait après une victoire d'un éclat incomparable; un empereur que l'on attendait avec impatience parce qu'il avait beaucoup dépensé d'efforts dans l'adversité pour assurer une victoire complète; par ce fait, son éclat le faisait célébrer; il ne dédaignait pas d'être appelé le Scythe, et même, l'Antarctique. Avec lui, j'espérais voir le temple de Dieu, le grand sanctuaire de la Sagesse Suprême; un autre dirait que l'Empereur l'a partiellement reconstruit, mais moi je dis que l'Empereur l'a entièrement édifié. Je pensais voir cela non pas de l'extérieur de la cité, mais de l'intérieur (…).Et me voilà arrêté à Pylai, lieu miséable et reculé, pour ne pas dire minuscule, qui ne possède même pas le minimum de ce qu'il faut pour vivre. Il n'a qu'une seule vraie préoccupation : ses habitants mettent un zèle indicible à recevoir porcs, ânes, bovins, chevaux et ovins pour transporter et conduire ces animaux dans la capitale. Quant à nous, les hommes, ils refusent de nous recevoir, comme des créatures abominables, impures, souillées, maudites et dégénérées.

DOCUMENT N°7 : Carte de l’Empire byzantin




AGREGATION

Dissertation d’agrégation (7 heures) :

Centre(s) et périphérie(s) dans l’Empire byzantin (milieu du VIIIe siècle – 1204)

Commentaire de document (7 h) :

Extraits de la Loi agraire
(VIIIe siècle)


Chapitre 1 : Il faut que l’agriculteur qui travaille son propre champ soit juste et n’empiète pas sur les sillons du voisin ; si quelqu’un empiète et que, en empiétant, il rapetisse la parcelle voisine, s’il l’a fait pendant les labours, il perd son labour ; si c’est pendant les semailles qu’il a fait cet empiètement, il perd sa semaille et sa culture et la récolte, le paysan qui a empiété.
c. 3 Si deux agriculteurs conviennent entre eux, devant deux ou trois témoins, d’échanger des terres, et ont convenu que c’est pour toujours, que leur volonté et leur échange soient valables, fermes et inébranlables.
c. 6 Si un agriculteur qui mène un procès pour un champ y pénètre contre la volonté de celui qui a semé et moissonne, s’il était dans son droit, qu’il n’en tire rien ; mais s’il n’était pas dans son droit, qu’il rende au double les récoltes moissonnées.
c. 7 Si deux villages se disputent pour une limite ou un champ, les juges enquêteront et accorderont le droit à celui qui l’a détenu le plus grand nombre d’années ; mais s’il y a une ancienne limite, que l’ancien état de choses demeure, inattaquable.
c. 9 Si un agriculteur métayer a moissonné et, à l’insu du bailleur a transporté ses gerbes, comme un voleur, il sera dépouillé de toute sa part de récolte.
c. 10 La part du métayer est de neuf gerbes, celle du bailleur est de une ; celui qui partage autrement sera maudit de Dieu.
c. 11 Si quelqu’un a pris une terre d’un agriculteur indigent et s’est accordé pour labourer seulement et partager, que la convention soit valable ; s’ils ont convenu des semailles, que la convention soit valable
c. 12 Si un agriculteur a pris d’un agriculteur indigent une vigne en moitié pour travailler, qu’il ne la taille pas comme il faut, ne la bêche pas, ne la soutient pas avec des échalas avant de la sarcler, qu’il ne reçoive aucune part de la récolte.
c. 17 Si un agriculteur pénètre dans la terre boisée d’un autre agriculteur et la travaille, il jouira durant trois ans des fruits, puis rendra cette terre à son propriétaire.
c. 18 Si un agriculteur indigent, au moment de travailler sa terre, fuit et s’expatrie, que ceux à qui l’impôt est réclamé vendangent la vigne sans que l’agriculteur, s’il revient, ait le droit de réclamer le vin en dédommagement.
c. 19 Si un paysan qui a déguerpi de sa terre paie chaque année les extraordina au titre de l’impôt, que ceux qui récoltent son champ et se l’attribuent le dédommagent au double.
c. 22 Si agriculteur, au moment du binage des vignes, vole une bêche ou un bident et qu’il en est par la suite convaincu, qu’il verse par jour 12 folleis ; de même celui qui vole une serpette au moment de la taille, une faucille au moment de la moisson, une hache au moment de la coupe du bois.
c. 23 Si un bouvier reçoit le matin un bœuf d’un agriculteur et le mélange au troupeau, s’il se produit qu’un loup le mange, qu’il montre le cadavre au propriétaire du bœuf et qu’il soit quitte.
c. 25 Si un bouvier qui reçoit un bœuf d’un agriculteur le matin s’en va, que le bœuf s’écarte de la masse des bœufs pour pénétrer dans des champs cultivés ou des vignes et y faire des dégâts, qu’il ne soit pas privé de son salaire, mais qu’il donne la valeur des dégâts.
c. 28 Si un bouvier, pour la perte, la blessure ou l’aveuglement d’un bœuf, jure et que, par la suite, de façon digne de foi, il est convaincu de parjure, qu’on lui coupe la langue et qu’il dédommage le propriétaire du bœuf.
c. 31 S’il se trouve un arbre dans un secteur d’un village, que le lot voisin est un jardin auquel l’arbre voisin fait de l’ombre, le propriétaire de l’arbre le taillera ; si ce n’est pas un jardin, qu’il ne le taille pas.
c. 33 Si l’on trouve un gardien d’arbres fruitiers qui vole sur le terrain qu’il garde, qu’il soit privé de son salaire et vertement battu.
c. 34 Si l’on surprend un berger salarié à traire ses brebis à l’insu du propriétaire et à vendre, qu’il soit battu et perde son salaire.
c. 35 Si l’on trouve quelqu’un à voler la paille d’autrui, il la rend au double.
c. 36 Si quelqu’un prend un bœuf, un âne ou quelque bétail à l’insu du propriétaire et part au travail, qu’il donne le double de la valeur locative ; si la bête meurt en route, il rendra deux pour un, quelque bête que ce soit.
c. 44 Si quelqu’un trouve dans un bois un bœuf, le tue et en prend la viande, qu’on lui coupe la main.
c. 45 Si un esclave tue un bœuf ou un âne ou un bélier dans un bois, son maître rendra la bête.
c. 49 Si quelqu’un trouve un porc ou une brebis ou un chien qui fait des dégâts, il commencera par le rendre à son maître ; ensuite, la deuxième fois qu’il le rend, il fera un avertissement à son maître ; la troisième fois, il coupe la queue ou l’oreille ou l’abat d’une flèche impunément.
c. 51 Si un bœuf ou un âne qui veut pénétrer dans une vigne ou un jardin s’empale sur les pieux de la palissade, que le propriétaire du jardin soit quitte.
c. 55 Si quelqu’un, qui a tué un chien berger, ne l’avoue pas, que se produit une attaque de bêtes sauvages dans l’enclos, et qu’ensuite on démasque le meurtrier du chien, qu’il donne tout le troupeau de brebis en plus de la valeur du chien.
c. 56 Si quelqu’un allume un feu dans un bois privé ou dans un champ et que le feu s’échappe et brûle des maisons et des champs cultivés, il n’est pas condamné, sauf s’il a fait cela par grand vent.
c. 59 Celui qui coupe les vignes d’autrui quand elles sont en fruits ou qui les arrache, qu’il dédommage et qu’il ait la main coupée.
c. 62 Ceux qui volent un araire, un soc, un joug ou autres, qu’ils dédommagent à proportion du nombre de jours écoulés depuis le vol à raison de 12 folleis par jour.
c. 67 Si des gens prennent un champ à titre d’intérêt et jouissent de ses fruits plus de 7 ans, que le juge rende un arrêt après la septième année et impute à remboursement de capital tout le revenu d’avant les 7 ans et la moitié après.
c. 81 Si quelqu’un qui habite un village découvre un terrain commun (tovpon koinovn) qui convienne à la construction d’un moulin et se l’approprie et que, ensuite, après la fin de la construction, la communauté du village accuse le propriétaire de la construction de s’être approprié le terrain commun comme son bien propre, qu’ils lui donnent toute la contre-valeur qui lui est due pour l’achèvement de la construction et qu’ils soient en communauté avec le constructeur d’origine.
c. 82 Lorsque l’on a partagé la terre du village, si quelqu’un trouve sur son propre lot une terre convenant à la construction d’un moulin et s’occupe de le faire, les agriculteurs des autres lots n’auront rien à dire à propos de ce moulin.

éd. W. ASHBURNER, The Farmer’s Law, Journal of Hellenic Studies 39, 1910, p. 97-108. Traduction M. Kaplan.
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